Tout interdit moral doit répondre à une nécessité pratique. Il n'y a aucune activité sexuelle qui soit mauvaise. Comment un loisir donnant autant de jouissance pourrait-il être nuisible ? La perversion est une fantaisie inoffensive. Le libertinage est un aimable divertissement qui doit être enseigné dès l'enfance aux garçons et aux filles.
Puisqu'aucune croyance n'est fondée, on a le droit de se prendre pour Dieu ; ainsi donc, il est permis de laisser libre cours à tous nos désirs et fantasmes.
Rien n'est fondé à s'opposer à l'absolue liberté des hommes ; la République révolutionnaire se doit de garantir cette absolue liberté. La morale c'est de l'hypocrisie sociale. Elle nous impose des croyances absurdes dont le respect n'apporte aucune récompense dans le monde réel. La jouissance ultime se trouve dans le cumul des perversions et des transgressions.
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