091128

Domination masculine
    
20 ans de retard sur le Québec

par François Brooks

Lettre ouverte adressée à M. Patric Jean en réflexion après son film
La domination masculine [1].

Monsieur Jean, certaines choses m'agacent dans le discours présenté dans votre film, mais je vous remercie quand même d'avoir provoqué chez moi l'occasion de cette réflexion.

1. Sauveur des femmes 

2. Provocateur

3. Détourneur de sens

4. Fausse représentation

5. Discours sans contrepartie valable

6. Dénigrement du féminisme et des femmes

7. Vision courte et peu représentative

8. Un Denis batteur de femmes érigé en antimodèle

9. Ignorant la faction violente du féminisme

10. Ignorant des écueils du féminisme québécois triomphant

11. Pour conclure : MERCI

12. P. S. : Quelques pistes de guérison

 

* * *

1. Sauveur des femmes

Vous êtes un homme. Je me demande quel mandat les femmes (ça fait beaucoup de monde - plus de la moitié de l'humanité) vous ont-elles donné pour ainsi parler en leur nom? N'est-ce pas l'expression d'une forme de paternalisme de votre part? Cette attitude est ici très décriée par les féministes. En effet, les femmes sont-elles si inférieures qu'il leur faille un homme (comme vous) pour tenir tête à toute la gente dont vous faites partie pour les défendre? Dès lors, on peut se demander quels sont vos objectifs?

Défendre les femmes qui autrement ne pourraient le faire sans vous, quelle noblesse! Si j'étais princesse je vous embrasserais. Mais si j'étais femme féministe, je dénoncerais cette ingérence dans des affaires dont notre groupe peut volontiers se charger sans votre mâle intervention. D'ailleurs la scène de Francis Dupuis-Déry avec les féministes est éloquente. On voit des femmes en pleine possession de leurs moyens tolérant la présence d'un mâle dans la mesure où il s'autoflagelle dans une masculinité qui le dérange. N'est-ce pas pathétique?

2. Provocateur

Vous affirmiez en tournant votre film : « Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle ». Dit dans des mots moins corrects, vous jouez donc les fouteurs de merde dans un débat délicat qui aurait autrement besoin de conciliateurs. Comme cette déclaration pose votre intention d'ajouter de l'huile sur le feu, doit-on vous prendre au sérieux? Guy Debord dénoncerait sans doute votre évident conflit d'intérêt. En effet, comme la caméra est votre moyen de subsistance, c'est le tapage médiatique autour de votre production qui vous fera faire recette, et non sa valeur philosophique. À ce titre, comme d'autres se servent du sang d'écran, vous vous servez des blessures matrimoniales pour faire votre pain et beurre... Où est votre noblesse?

3. Détourneur de sens

Vous avez coupé dans les témoignages des hommes qui se battent pour leur cause (et que vous appelez,  à la suite de Francis Dupuis-Déri, « masculinistes ») des bouts de phrases que vous avez assemblés pour servir votre propos. Vous êtes même allé jusqu'à faire nier à M. Jean-Claude Boucher de L'Après-rupture le fait que certains hommes violents puissent battre leur femme en superposant des images d'ecchymoses sans aucune explication, laissant les paroles que vous avez détournées enflammer l'imaginaire de votre public. Votre travail est digne du grand maître Edward Bernays, l'inventeur des relations publiques qui, dans Propaganda, nous explique comment manipuler les foules. Quel respect avez-vous pour la liberté de pensée de vos spectateurs?

4. Fausse représentation

Vous citez Mme Badinter sur les événements de Polytechnique alors qu'elle a toujours refusé catégoriquement tout commentaire à ce sujet. J'aurais été autrement intéressé si vous étiez arrivé à l'interviewer. Mériterez-vous un jour ce privilège? En attendant, je vous propose son article La vérité sur les violences conjugales. Mais ce féminisme ne vous intéresse peut-être pas.

5. Discours sans contrepartie valable

Vous vous êtes abstenu d'interviewer Alain Soral qui, parmi tous les penseurs de la masculinité, est peut-être le seul ayant la carrure médiatique pour tenir un discours direct parfaitement cohérent et sans bavure. Pourquoi? Quand il définit le macho dont il se flatte de faire partie en mettant de l'avant les qualités proprement masculine de respect pour sa mère, de protection de sa femme et de responsabilité de ses enfants, vous ferait-il très mal d'accepter de regarder la traditionnelle noblesse patriarcale? Et pour ce qui est de l'abus de pouvoir, comment les féministes pourraient-elles en être exemptes? Font-elles partie du genre humain ou du genre angélique?

6. Dénigrement du féminisme et des femmes

Votre ancrage philosophique semble bien mince. Le féminisme est une philosophie respectable que vous avez caricaturé en chicane de chiffonnier, en conflit de travaux ménager, en perpétuelle insatisfaction et en théorie des complots mâles. Il fut un temps où les femmes étaient mariées par leurs parents. Le féminisme a mis un terme à cette époque. Que doit-on penser d'elles aujourd'hui alors qu'elles sont libres de choisir qui bon leur semble et paraissent plus insatisfaites que jamais? Doit-on penser que le féminisme triomphant démontre définitivement que les femmes ne peuvent assumer leur liberté? Celle-ci les a-t-elle menées au bonheur ou à la démonstration d'une frustration essentiellement incurable? Quelle image nous avez-vous faite de la femme?

Vous esquissez une lutte des classes simpliste où vous postulez la femme comme l'inférieure à défendre contre l'homme l'oppresseur. Puis-je vous suggérer la lecture de Sabine Bosio-Valichi et Michelle Zancarini-Fournel, Femmes et fières de l'être qui savent reconnaître que le discours féministe est loin de faire l'unanimité et capable d'une profondeur qu'on ne retrouve malheureusement pas dans votre film. Vous avez même insulté leur intelligence en suggérant que celles qui n'enfourchent pas votre cheval de bataille sont de pauvres inconscientes embrigadées contre la volonté de leur propre nature. D'après vous, une femme qui refuse de s'identifier à l'idéologie féministe est-elle seulement encore une femme ou la pauvre esclave déchue d'un patriarcat décervelant? Vous me faites penser à Lise Payette qui, aux premières heures du féminisme québécois méprisait les Yvettes soi-disant soumises en sollicitant leur vote. Celles-ci ont vite fait voir comment elles savaient exercer leur liberté en dirigeant librement leurs votes contre elle. Georges Brassens nous avait bien fait comprendre cette logique du Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons (écoutez l'extrait ).On se demande où vous avez appris votre rhétorique?

L'ébauche d'une seule réflexion philosophique féconde semble s'ajouter mais elle ne vient pas de vous. Il s'agit de L'homme enceint, où Frédérique Pollet Rouyer pose « le genre [comme] une construction sociale, une performance, un spectacle que chacun joue quotidiennement sans s'en rendre compte ». Nous sommes tous des constructions culturelles, bien entendu. Mais allons plus loin. En quoi les contingences biologiques sont-elles aliénantes? À partir de quoi notre liberté agira-t-elle, lorsque nous nous serons complètement émancipés du biologique? N'est-ce pas plutôt cette frénésie de liberté sans objet qui aliène? Dans cette sublimation de la liberté hors de tout cadre imposé, celle-ci ne perd-elle pas son sens? Où est la liberté d'un pur esprit qui pourrait faire absolument tout ce qu'il veut hors de toute contingence? Cet absolutisme purement idéologique est-il souhaitable? Et même si nous pouvions tout choisir : corps, genre, sexe, époque, race, statut social, etc. quelle garantie de bonheur? À partir de quels critères? La dignité de tout être humain ne réside-t-elle pas avant tout dans son aptitude à agir noblement à l'intérieur de contingences imposées? À quoi rime une liberté qui s'est affranchie de toute contingence si elle boucle à ne plus pouvoir choisir autre chose qu'elle-même? Monty Python avait bien illustré l'impasse qui consiste à combattre l'oppression symbolique : elle nous expulse de la réalité. Hors de la réalité, il ne peut plus y avoir de liberté. C'est ce que voulait nous faire comprendre Sartre en disant que « le peuple français n'a jamais été aussi libre que sous l'occupation allemande ». Le féminisme qui voudrait imposer la gestation aux hommes est une négation de la femme, tout comme le régime de Terreur de Robespierre reniait les principes mêmes qui justifiaient la Révolution Française. Cette idéologie délirante n'est-elle pas la principale raison qui explique la quantité croissante de femmes se dissociant du féminisme? Si l'avenir de la femme consiste en une liberté qui nie l'identité que celle-ci a assumée depuis la nuit des temps, que lui reste-t-il désormais à quoi s'identifier? Une personne de sexe féminin qui refuse de s'identifier à la femme ne se piège-t-elle pas dans une misogynie qu'elle dénonce paradoxalement. Si Bauvoir disait qu'on ne naît pas femme, mais le devient, que devient une femme qui refuse d'assumer tout ce que la nature a mis en elle de sexué? Le féminisme auto-misogyne vaut-il mieux que la misogynie mâle?

7. Vision courte et peu représentative

Vous avez cependant raison de dire que le Québec est en avance de 20 ans sur la France si, chez vous, les hommes exigent que les femmes retournent à leurs chaudrons. Mais je me demande si ce n'est pas votre propre vision qui est en retard de 20 ans sur la France. Dans mes neuf voyages au pays depuis vingt-deux ans, je n'ai vu ni entendu rien de tel. Il est vrai que ceci ne m'autorise cependant pas à juger l'ensemble du peuple français à partir de mes quelques séjours sur le territoire pas plus que je ne puisse m'en faire une idée valable à partir des quelques scènes que vous avez soigneusement montées pour appuyer votre propos. Vous applaudissez les féministes qui dénoncent le patriarcat, mais le patriarcat ne nuit-il qu'aux femmes? Mai '68 inaugurait le combat qui n'avait alors rien de sexiste. Les hommes aussi ont souffert sous tous les régimes. Si les féministes ont recyclé l'idéologie de la luttes des classes de Marx en prenant le rôle du prolétariat pourquoi n'assument-elles pas leurs choix dans une société qui les laisse pourtant libres de devenir ce qu'elles veulent? N'avez-vous pas lu Sartre sur la liberté à laquelle nous sommes tous condamnés et de qui Simone de Beauvoir ne s'est jamais dissociée? Ah oui! J'oubliais, ce sont de pauvres inconscientes, faibles femmes embrigadées par un méchant patriarcat représenté par le genre masculin. Qu'il est simple de penser le monde en mode binaire!

8. Un Denis batteur de femmes érigé en antimodèle

Vous généralisez à partir de situations particulières. Dans votre présentation du témoignage de Denis, le batteur de femmes repenti, vous prétendez que le patriarcat constitue le contexte dans lequel se perpétue la violence conjugale. Sur quoi basez-vous ce jugement? Y a-t-il moins de violence sous le féminisme? (Attention, question piège! Si vous répondez oui, vous invalidez les revendications des féministes, si vous répondez non, vous reconnaissez son inutilité.) Paradoxe féministe par excellence que celui qui consiste à reconnaître que le nombre de femmes battues sert leur cause. Et si le féminisme devait être la panacée comment expliquez-vous qu'après tant d'années cette idéologie, au dire des féministes, n'aurait rien changé? Bref, après 50 ans de féminisme pourquoi semble-t-il y avoir plus de femmes battues que jamais? Dois-je vous rappeler la statistique des 300 000 femmes battues au Québec mise en lumière par Roch Côté dans le Manifeste d'un salaud? Paradoxe que les féministes ont fini par reconnaître en répondant ingénument qu'il s'agissait d'une statistique d'opinion dans un discours qui a pourtant fait porter sur tous les hommes le péché originel de la violence. Celles-ci avaient besoin de femmes battues pour étayer le discours féministe justifiant les généreuses subventions de leurs organismes caritatifs alors que les hommes exclus de leurs foyers n'ont pratiquement aucune ressource au Québec. On est ici dans le politique ; dans un discours égalitariste, il faudrait partager le gâteau des subventions, ce à quoi les féministes sont loin de consentir. Est-ce à dire que les femmes battues n'existent pas? Pas du tout! Mais le discours politique contraste avec ses prétendus objectifs humanitaires. De ceci, rien dans votre film n'en a montré la nuance.

Vous relancez le bal cette fois-ci avec un hypothétique patriarcat dominateur accroché à un pouvoir écrasant massivement la femme et dont le signe se reconnaît au pénis que tout homme mal né porte entre les deux jambes. Si ça se trouve, je souffre personnellement de l'écrasant pouvoir d'un contremaître dominateur mais mes cinquante-quatre ans m'ont donné suffisamment d'expérience pour savoir qu'il ne s'agit en rien d'un attribut mâle. Bien des patronnes, enseignantes et directrices d'écoles m'ont montré qu'elles n'ignoraient rien des moyens autoritaires pour imposer avec violence, qu'elle soit physique (quand j'étais petit) ou psychologique (plus tard) leur autorité écrasante.

En passant, sans prétendre que les opérations d'allongement du pénis sont inexistantes, je n'ai jamais connu personne qui se la soit fait faire, et vous, honnêtement, vous en connaissez beaucoup?

9. Ignorant la faction violente du féminisme

Vous définissez le féminisme comme un mouvement qui n'a jamais sombré dans la violence. Ce type de définition relève d'un angélisme que Jean-Philippe Trottier a analysé dans Le grand mensonge du féminisme. Je serais le premier à bien vouloir vous croire si mon expérience pouvait abonder en ce sens. Pour avoir été personnellement pris dans le tourbillon d'une manifestation où elles ont attaqué le domicile de Serge Ferrand (voir ce lien), je sais que certaines féministes n'ont rien à envier à l'agressivité mâle, d'autant plus qu'elles jouissent d'une impunité légale qui est d'une inégalité répugnante. Quand pour le même délit, les policier-e-s et magistrat-e-s passent l'éponge pour la femme, on peut penser que ce genre est effectivement irresponsable. Ainsi, deux siècles de féminisme s'effondrent : la femme redevient inférieure à l'homme en noblesse. Ce discours appartient à nul autre qu'Olympe de Gouges qui réclamait elle-même l'égalité pour les femmes en raison du fait qu'elles montaient aussi bien à l'échafaud que l'homme.

Tout est question de point de vue. L'avortement est-il un acte de violence ou de libération? Pour ma part, je sais que les femmes sont des personnes humaines et ça me rassure. Le monde angélique revendiqué par certaines féministes me fait penser au paradis recyclé du catholicisme tant décrié par celles-ci. Ce paradoxe me fait sourire.

10. Ignorant des écueils du féminisme québécois triomphant

Nous sommes cependant d'accord sur un fait. Le féminisme est une idéologie politique. Mais, comme toute idéologie politique, elle origine d'un sentiment légitime et cherche à prendre le pouvoir. Au Québec, les femmes sont majoritaires dans toutes nos institutions publiques et en particulier à la diplomation universitaire (voir ce lien). Dame Francine Descarries s'est bien gardée de mentionner dans votre film que depuis plus de 25 ans, l'université où elle enseigne favorise les femmes. Dans sa bouche, le mot égalité a perdu son sens. Après 40 ans d'efforts inlassables, l'agenda féministe a dépassé ses objectifs. Les femmes sont au pouvoir, les rôles s'inversent. Le paternalisme que vous dénoncez est terminé ici depuis au moins vingt ans. S'il reste de la violence conjugale, c'est un phénomène marginal (je n'ai pas dit négligeable) dont les femmes disposent de ressources plus importantes que les hommes pour y échapper.

Vivons-nous pour autant dans un monde meilleur? Où est la famille? Étatisée. L'égalité dans la parentalité s'est réduite à deux parents qui travaillent pour l'idéologie consumériste. Aucune des fonctions parentales n'est plus laissée à la discrétion des familles. Salaire pour la gestation, services à la petite enfance, garderies, soins de santé, éducation, services sociaux, régime de retraite, pas un seul domaine qui autrefois appartenait à la famille n'ait été étatisé. Je me demande si les femmes y ont véritablement gagné. Les sociétés patriarcales qui aujourd'hui sont les seules où la famille est en expansion me laissent croire que le féminisme n'est peut-être pas le pactole promis. Que doit-on penser d'une société qui refuse de se reproduire?

11. Pour conclure : MERCI

Je vous conseillerais bien quelques lectures instructives si votre film m'avait montré que votre discours a  d'autres objectifs que la provocation à la peur. Le sujet traité mérite d'être examiné plus que jamais, mais sous d'autres lumières. La manipulation du cocktail Molotov cinématographique a ses revers ; j'ai bien peur que l'arroseur se fasse arroser. Vous l'avez cherché et fûtes prudent de ne pas vous présenter au Québec pour la première, mais pour d'autres raisons que celles que vous affichez. Vous avez évité l'amère constatation de voir votre bombe tourner en pétard mouillé. Voilà le risque réel pour un cinéaste qui fait son pain et beurre de l'engouement des foules et non pas la violence physique comme le prétend le débordement paranoïde sur votre blog. L'homme québécois que vous vous plaisez à identifier à la violence est reconnu mondialement pour sa douceur et son impassibilité. Comment les féministes auraient-elles pu prendre autrement le pouvoir si le contexte de domination masculine qui vous obnubile avait été vrai? En passant, le Marc Lépine de vos cauchemars est un phénomène isolé qui s'est produit ici une fois il y a 20 ans. Guérissez-en! Les milices masculinistes venues d'Australie et de Nouvelle-Zélande que vous évoquez sur votre blog sont une trouvaille que même la plus radicale féministe québécoise n'avait pas encore inventée. Sachez que Montréal est une des villes les plus sécuritaires au monde où de nombreuses jeunes femmes se promènent seules à toute heure de la nuit sans partager vos inquiétudes. J'en sais quelque chose, je gagne ma vie comme électricien patrouilleur à l'éclairage des rues de Montréal.

Mais après tout, votre film n'aura pas été inutile. Il aura servi à montrer l'inconsistance de votre discours simplet et aidé à mieux comprendre qu'un certain féminisme doit sortir de ses ornières démagogiques s'il veut éviter l'effondrement du mouvement entier. Merci de tenir votre position. Vous ne pourriez pas mieux aider le mouvement masculiste. N'ayez crainte pour votre intégrité physique, votre discours sert tellement la cause des hommes que, comme Voltaire l'a fait pour la liberté d'expression, je ferai tout en mon pouvoir pour qu'on ne touche pas un seul cheveu de votre tête.

12. P. S. : Quelques pistes de guérison

  1. Puis-je vous recommander la lecture de la revue Philosophie magazine de ce mois-ci (No. 34) A-t-on raison d'avoir peur?

  2. Voir aussi le film de Michael Moore Bowling for Columbine où il démasque l'industrie de la peur dont vous faites partie et dont il semble que vous soyez victime.

  3. Revoir l'effet catharsis du spectacle déjà expliqué depuis l'Antiquité par Aristote.

  4. Une sensibilité au sang d'écran peut avoir l'effet pervers d'endommager le cerveau. Mieux vaut en limiter notre exposition.

[1] Page consultée le 27 novembre 2009.


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