050426

Des féministes radicales attaquent
chez Serge Ferrand

par François Brooks

Violence verbale, violence nauséabonde par bombe puante, violence auditive avec leurs porte-voix à plein régime, barrage de l'accès à son logement privé, vocifération rageuse, trouble de la paix publique, insulte, mépris, intimidation, violation de domicile, incitation à la violence, bousculade, agression physique et tentative de vol de ma caméra, tout y était. Ces féministes radicales n'ont rien épargné à Serge Ferrand et à ses invité(e)s. Ceux qui prétendent que les femmes, prises en bloc sont des anges de douceur ne pourront plus jamais me convaincre. Jamais je n'ai vu le quart de la demie du dixième d'une telle rage adressée personnellement à des féministes par des masculistes. Si c'était le cas d'ailleurs, ils se feraient tous incarcérer.

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À la limite, je me sentais plus en sécurité devant leurs hommes que devant elles. Un regard de « suiveu », des gars un peu timorés, des vrais québécois comme je les ai toujours connus, des hommes conduits par le bout du nez par leurs femmes. Mais pourtant certains d'entre eux n'en étaient pas moins imbus d'une autorité quasi divine d'intervenir directement au cas où on aurait répondu à leurs agressions provocantes. Munis de leurs cagoules, ils jouiraient d'une immunité totale si ça tournait mal. Ces gars leur serviraient de paratonnerre. Je les sentais prêts à intervenir à la moindre incartade. Allez soutenir que ces femmes sont courageuses. Elles se livrent à de l'agitation publique et c'est encore les hommes qu'on va taxer de violents si leurs protecteurs se mettent à frapper. Comment un homme peut-il à ce point mépriser une femme pour lui garantir ainsi une telle impunité devant ses gestes irresponsables? N'ont-elles pas crié sur tous les toits qu'elles revendiquaient la responsabilité de leur vie? Voilà que des féministes récupèrent la violence de certains hommes à leur profit. Ceci porte un dur coup au féminisme?

De ces femmes, leurs regards me terrassaient comme si elles avaient vu le diable en personne. Sous ce fémi-nazisme, en deux minutes, je fus transformé en vermine juive. Dieu merci elles n'avaient pas de fusil  à la place des yeux parce que j'aurais dû expier les meurtres de Marc Lépine pour la seule raison que je suis né avec des couilles. Pourtant, leurs macarons portaient l'inscription « STUDENTS AGAINST WAR and RACISM » ou encore « UNION ANTINAZIE ». Comment pouvaient-elles être assez aveuglées par leur idéologie pour ne pas se rendre compte qu'elles agissaient exactement avec le comportement même qu'elles dénonçaient?

Mais moi, comment pouvais-je susciter une telle haine de la part de ces femmes qui ne me connaissaient même pas? À l'exception d'un plus jeune, tous ceux qui étaient venus visionner le film « La machine à broyer les hommes » chez Serge Ferrand étions des personnes mûres dans la quarantaine et la cinquantaine. Elles voyaient en nous les patriarches à abattre. Leur Gestapo féministe avait décrété qu'il nous était interdit de réfléchir sur notre condition masculine. Peut-être avaient-elles peur... Devant les injustices que l'état féministe du Québec fait subir aux pères depuis une trentaine d'années, craignaient-elles que nous adoptions une réaction semblable à la leur? J'aurais pu être en complet désaccord avec les idées de Serge Ferrand elles ne m'ont rien demandé. Elles ne voulaient pas le savoir. J'étais homme je devais donc subir leur ostracisme.

Je suis pourtant honnête travailleur, électricien, père de deux enfants, garçon et fille de leur âge, dont je prends encore soin et que j'ai élevés, pour peu que la mère m'en ait laissé l'occasion, avec amour et générosité. Mais ça, elles ne m'en ont rien demandé. Elles ne s'intéressaient pas à me connaître ; elles ne m'ont posé aucune question ; j'étais né mâle comme je serais né noir, leur Ku Klux Klan voulait ma peau. Je comptais pour rien, j'étais devenu chair à haïr, une haine pure sans objet pour l'incarner.

Je contribue pourtant à payer, par le biais de mes taxes, l'instruction de ces manifestantes. Mais non, elles ont décrété que puisque la majorité des milliardaires de la planète sont des males, je fais donc partie de la race à abattre. Comment peut-on jouir de tant d'instruction et être si bornées, si peu nuancées?

J'ai vu le visage de la haine, la haine fasciste dont le regard vous rend aussi sale que l'intérieur des yeux qui vous regardent. Ce féminisme là fait honte aux femmes. Mais le problème n'a de toute évidence rien à voir avec le sexe. – Un être qui souffre n'a pas de sexe ; c'est un être qui a besoin d'aide.

Pourtant, la police a fini par arriver. Les manifestantes se sont calmées et se sont retirées tranquillement. Il y avait un seul policier et cinq policières. Elles tombaient des nues. Elles ne comprenaient rien semble-t-il à ce qui était en train de se passer. Plutôt que d'arrêter les manifestantes en infraction et leur poser des questions sur le motif de leur présence en cagoule dans l'entrée d'une maison privée, c'est nous qui devions nous expliquer pendant que les manifestantes s'en allaient incognito. Elles les ont laissées partir comme si de rien n'était. Mais dans quel monde vivons-nous! Si un cagoulard sort d'une banque, le laisse-t-on filer sans lui demander de s'identifier en préférant s'acharner à questionner le caissier pour savoir qu'est-ce qui s'est passé? Si un homme a le malheur de se faire accuser de violence par une femme, c'est les menottes aux mains qu'il sera amené au poste de police et il devra s'expliquer après avoir subi l'humiliation de la cellule et des empreintes digitales comme un criminel. Pour lui, la présomption d'innocence ne s'applique pas. Les femmes prises sur le fait sont exonérées de tout blâme. Allez soutenir que les hommes ont les mêmes droits que les femmes alors que les policières vivent dans un monde où elles ne conçoivent même pas que des femmes puissent enfreindre la loi.

Mais bien sûr, lorsque c'est une femme, une pauvre femme faible, elle n'est pas responsable. Quel mépris pour la femme de la déresponsabiliser avec tant de condescendance! Si je ne croyais pas en la bêtise fondamentale de l'être humain, je serais porté à penser qu'il y a connivence. Peut-être même que je me trompe mais je préfère encore me bercer de cette illusion. L'espace d'un instant, j'ai aperçu comment Lépine pourrait être devenu fou. Mais j'ai rejeté immédiatement cette idée qu'elles m'invitaient à endosser. Non, les gens ne se réduisent pas aux idéologies qui les habitent. Chaque personne est un être humain distinct de ses idées et qui a le droit au respect quel que soit sa condition. Ils faut essayer de comprendre, combattre des idées avec d'autres idées mais toujours avec le respect de la personne, parce que ce sont les personnes qui souffrent, et non les idées.

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Au moment de prendre la photo, on m'a bousculé pour tenter de voler ma caméra.

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