Contrairement à ceux qui affirment « il n'y a pas
de hasard », une observation attentive des processus évolutifs
montre qu'ils ne sont pas complètement déterminés.
Il y a un jeu réciproque entre le hasard
(par exemple, la mutation) et la
nécessité (par exemple, la pression de la sélection). Le résultat est l'harmonie post-établie : les processus évolutifs ne suivent pas des lois préétablies, mais leurs lois se développent avec eux. La biologie moderne récuse donc l'idée d'une
détermination totale. Dans l'évolution, rien n'est rigoureusement planifié à l'avance, ni par un
nexus causalis universel, ni par une finalité complète.
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