CONTRÔLE SOCIAL 

Adolf Hitler

 

Texte fondateur

1925

Mon combat
Mein Kampf

SOMMAIRE

La chute

Soumission des masses

Comment exterminer une conception de l'esprit ?

Propagande

Peuple et race (eugénisme)

L'Aryen, fondateur de la civilisation

L'État raciste eugénique

Contre les doctrines juives et marxistes

Espace vital allemand

La chute [1]

Soumission des masses [2]

L'âme de la masse n'est accessible qu'à tout ce qui est entier et fort.

De même que la femme est peu touchée par des raisonnements abstraits, qu'elle éprouve une indéfinissable aspiration sentimentale pour une attitude entière et qu'elle se soumet au fort tandis qu'elle domine le faible, la masse préfère le maître au suppliant, et se sent plus rassurée par une doctrine qui n'en admet aucune autre près d'elle, que par une libérale tolérance. La tolérance lui donne un sentiment d'abandon ; elle n'en a que faire. Qu'on exerce sur elle un impudent terrorisme intellectuel, qu'on dispose de sa liberté humaine : cela lui échappe complètement, et elle ne pressent rien de toute l'erreur de la doctrine. Elle ne voit que les manifestations extérieures voulues d'une force déterminée et d'une brutalité auxquelles elle se soumet toujours.

Comment exterminer une conception de l'esprit ? [3]

[...] Est-il possible, en somme, d'exterminer avec l'épée une conception de l'esprit ? Peut-on, par l'emploi de la force brutale, lutter contre des « idées philosophiques » ?

Je m'étais déjà posé à ce moment plus d'une fois cette question.

En réfléchissant à des cas analogues que l'on trouve dans l'histoire, particulièrement lorsqu'il s'agit de questions de religion, on aboutit à la notion fondamentale suivante : Les conceptions et les idées philosophiques, de même que les mouvements motivés par des tendances spirituelles déterminées, qu'ils soient exacts ou faux, ne peuvent plus, à partir d'un certain moment, être brisés par la force matérielle qu'à une condition : c'est que cette force matérielle soit au service d'une idée ou conception philosophique nouvelle allumant un nouveau flambeau.

L'emploi de la force physique toute seule, sans une force morale basée sur une conception spirituelle, ne peut jamais conduire à la destruction d'une idée ou à l'arrêt de sa propagation, sauf si l'on a recours à une extermination impitoyable des derniers tenants de cette idée et à la destruction des dernières traditions. Or, cela aboutit, dans la plupart des cas, à rayer l'État considéré du nombre des puissances politiquement fortes pour un temps indéterminé, souvent pour toujours ; car une pareille saignée atteint, comme le montre l'expérience, la meilleure partie de la population. En effet, toute persécution qui n'a point de base spirituelle, apparaît comme moralement injuste et agit comme un coup de fouet sur les meilleurs éléments d'un peuple, le poussant à une protestation qui se traduit par son attachement à la tendance spirituelle persécutée. Chez beaucoup d'individus, ce fait se produit simplement à cause du sentiment d'opposition contre la tentative d'assommer une idée par la force brutale.

Ainsi le nombre des partisans convaincus augmente dans la mesure même où s'accroît la persécution. De la sorte, la destruction d'une conception philosophique ne pourra s'effectuer que par une extermination progressive et radicale de tous les individus ayant une réelle valeur. Mais ceux-ci se trouvent vengés, dans le cas d'une épuration « intérieure » aussi totale, par l'impuissance générale de la nation. Par contre, un pareil procédé est toujours condamné à l'avance à la stérilité quand la doctrine combattue a déjà franchi un certain petit cercle.

C'est pourquoi ici aussi, comme dans toutes les croissances, le premier temps de l'enfance est exposé à la possibilité d'une prompte destruction, cependant qu'avec les années la force de résistance augmente, pour céder, à l'approche de la faiblesse sénile, la place à une nouvelle jeunesse, bien que sous une autre forme et pour d'autres motifs. Effectivement, presque toutes les tentatives semblables de détruire sans base spirituelle une doctrine et les effets d'organisation qu'elle a produits, ont abouti à un échec, et se sont plus d'une fois terminés d'une façon exactement contraire à ce que l'on désirait pour la raison suivante :

La première de toutes les conditions, pour un procédé de lutte utilisant l'arme de la force toute seule, est toujours la persévérance. C'est-à-dire que la réussite du dessein réside uniquement dans l'application prolongée et uniforme des méthodes pour étouffer une doctrine, etc. Mais aussitôt qu'ici la force en vient à alterner avec l'indulgence, non seulement la doctrine que l'on veut étouffer reprendra constamment des forces, mais elle sera en mesure de tirer des avantages nouveaux de chaque persécution, lorsque, après le passage d'une pareille vague d'oppression, l'indignation soulevée par les souffrances éprouvées apportera à la vieille doctrine de nouveaux adeptes et poussera les anciens à y adhérer avec un plus fort entêtement et une plus profonde haine, et même à ramener à leur précédente position les transfuges après l'éloignement du danger. C'est uniquement dans l'application perpétuellement uniforme de la violence que consiste la première des conditions du succès. Mais cette opiniâtreté ne saurait être que la conséquence d'une conviction spirituelle déterminée. Toute violence qui ne prend pas naissance dans une solide base spirituelle sera hésitante et peu sûre. Il lui manque la stabilité qui ne peut reposer que sur des conceptions philosophiques empreintes de fanatisme. Elle est l'exutoire de la constante énergie et de la brutale résolution d'un seul individu, mais en même temps elle se trouve dans la dépendance du changement des personnalités, ainsi que de leur nature et de leur puissance.

Il y a encore quelque chose d'autre à ajouter à ce qui précède :

Toute conception philosophique, qu'elle soit de nature religieuse ou politique — souvent il est difficile de tracer ici une délimitation — combat moins pour la destruction, à caractère négatif, des idées contraires, que pour arriver à imposer, dans un sens positif, les siennes propres. Ainsi sa lutte est moins une défense qu'une attaque.

Elle est ainsi avantagée par le fait que son but est bien déterminé, car ce dernier représente la victoire de ses propres idées, tandis que, dans le cas contraire, il est difficile de déterminer, quand le but négatif de la destruction de la doctrine ennemie est obtenu et peut être considéré comme assuré. Déjà pour ce motif, l'attaque basée sur une conception philosophique sera plus rationnelle, et aussi plus puissante que son action défensive : car, en somme, ici aussi la décision revient à l'attaque et non à la défense. Le combat contre une puissance spirituelle par les moyens de la force a le caractère défensif aussi longtemps que le glaive lui-même ne se présente pas comme porteur, annonciateur et propagateur d'une nouvelle doctrine spirituelle.

Ainsi l'on peut constater en résumé ce qui suit :

Toute tentative de combattre un système moral par la force matérielle finit par échouer, à moins que le combat ne prenne la forme d'une attaque au profit d'une nouvelle position spirituelle. Ce n'est que dans la lutte mutuelle entre deux conceptions philosophiques que l'arme de la force brutale, utilisée avec opiniâtreté et d'une façon impitoyable, peut amener la décision en faveur du parti qu'elle soutient.

C'est pourquoi la lutte contre le marxisme a toujours échoué jusqu'ici.

Propagande [4]

À qui doit s'adresser la propagande ? Aux intellectuels ou à la masse moins instruite ?

Elle doit toujours s'adresser uniquement à la masse !

Toute propagande doit être populaire et placer son niveau spirituel dans la limite des facultés d'assimilation du plus borné parmi ceux auxquels elle doit s'adresser. Dans ces conditions, son niveau spirituel doit être situé d'autant plus bas que la masse des hommes à atteindre est plus nombreuse. Mais quand il s'agit, comme dans le cas de la propagande pour tenir la guerre jusqu'au bout, d'attirer un peuple entier dans son champ d'action, on ne sera jamais trop prudent quand il s'agira d'éviter de compter sur de trop hautes qualités intellectuelles.

[...]

L'art de la propagande consiste précisément en ce que, se mettant à la portée des milieux dans lesquels s'exerce l'imagination, ceux de la grande masse dominée par l'instinct, elle trouve, en prenant une forme psychologiquement appropriée, le chemin de son coeur. [...]

Mais si l'on comprend la nécessité de diriger sur la grande masse les facultés de prosélytisme de la propagande, il en résulte l'enseignement suivant :

Il est absurde de donner à la propagande la diversité d'un enseignement scientifique.

La faculté d'assimilation de la grande masse n'est que très restreinte, son entendement petit, par contre, son manque de mémoire est grand. Donc toute propagande efficace doit se limiter à des points fort peu nombreux et les faire valoir à coups de formules stéréotypées aussi longtemps qu'il le faudra, pour que le dernier des auditeurs soit à même de saisir l'idée. Si l'on abandonne ce principe et si l'on veut être universel, on amoindrira ses effets, car la multitude ne pourra ni digérer ni retenir ce qu'on lui offrira. Ainsi le succès sera affaibli et finalement annihilé.

[...]

La grande masse d'un peuple ne se compose pas de diplomates, ni de professeurs de droit public, ni même simplement de gens susceptibles de prononcer un jugement raisonnable, mais d'êtres humains aussi hésitants que disposés au doute et à l'indécision. Aussitôt que notre propre propagande concède à la partie adverse une faible lueur de bon droit, la base se trouve déjà posée pour douter de notre propre bon droit. Alors la masse n'est plus en mesure de discerner où finit le tort de l'adversaire et où commence le nôtre. Elle devient dans ce cas inquiète et méfiante, et cela particulièrement si l'adversaire ne commet précisément pas de pareilles extravagances, mais de son côté met à la charge de l'ennemi tous les torts sans exception. [...]

Dans sa grande majorité, le peuple se trouve dans une disposition et un état d'esprit à tel point féminins que ses opinions et ses actes sont déterminés beaucoup plus par l'impression produite sur ses sens que par la pure réflexion.

Cette impression n'est point compliquée, mais très simple et bornée. Ici il n'y a point de nuances, mais seulement la notion positive ou négative d'amour ou de haine, de droit ou de déni de justice, de vérité ou de mensonge ; il n'y a jamais de demi-sentiments. [...]

La propagande n'est point faite pour procurer constamment d'intéressants passe-temps à de petits messieurs blasés, mais pour convaincre, et c'est la masse qu'il s'agit de convaincre. Mais celle-ci a toujours besoin, dans sa lourdeur, d'un certain temps pour se trouver prête à prendre connaissance d'une idée, et n'ouvrira sa mémoire qu'après la répétition mille fois renouvelée des notions les plus simples.

Aucune diversité ne doit, en aucun cas, modifier la teneur de ce qui fait l'objet de la propagande, mais doit toujours, en fin de compte, redire la même chose.

Le mot d'ordre peut bien être éclairé de différents côtés, mais le but de tout exposé doit se ramener toujours à la même formule. C'est ainsi seulement que la propagande peut et doit agir avec esprit de suite et cohésion.

Seule, cette grande ligne, dont on ne doit jamais se départir, permet au succès de mûrir grâce à un appui toujours égal et ferme. Alors on pourra constater avec étonnement à quels résultats immenses, à peine concevables, conduit une telle persévérance.

Toute réclame, qu'elle s'opère sur le terrain des affaires ou de la politique, porte le succès dans la durée et le constant esprit de suite de son application.

Ici, également, l'exemple de la propagande ennemie était à prendre comme modèle : limitée à un petit nombre d'objets, exclusivement combinée pour la masse et menée avec une infatigable persévérance. Les idées fondamentales et les formes d'exécution une fois reconnues adéquates, ont été utilisées durant toute la guerre, sans que jamais on ait entrepris d'y apporter la moindre modification. Au début, elle paraissait insensée dans l'audace de ses affirmations ; plus tard, elle fut considérée comme déplaisante ; enfin, on se mit à la croire. Après quatre ans et demi, éclata en Allemagne une révolution dont le mot d'ordre était emprunté à la propagande ennemie.

Mais, en Angleterre, on avait compris autre chose encore, notamment que la possibilité de succès de cette arme spirituelle réside uniquement dans son emploi massif, et que le succès compense abondamment toutes les dépenses faites.

La propagande y était considérée comme une arme de premier ordre, tandis que chez nous elle représentait le dernier morceau de pain de politiciens sans situation ou le bon petit filon dans des rédactions pour de modestes héros.

Son résultat fut, à tout prendre, égal à zéro.

Peuple et race (eugénisme) [5]

[...] tous les hommes, sans exception, se promènent dans le jardin de la nature, se figurent tout connaître et savoir, et se comportent comme des aveugles à peu d'exceptions près vis-à-vis de l'un des principes les plus saillants de son action : celui de l'existence de caractères organiques distinguant les espèces entre lesquelles se répartissent tous les êtres vivants sur cette terre.

L'observation la plus superficielle suffit à montrer comment les formes innombrables que prend la volonté de vivre de la nature sont soumises à une loi fondamentale et quasi inviolable que leur impose le processus étroitement limité de la reproduction et de la multiplication. Tout animal ne s'accouple qu'avec un congénère de la même espèce : la mésange avec la mésange, le pinson avec le pinson, la cigogne avec la cigogne, le campagnol avec le campagnol, la souris avec la souris, le loup avec la louve, etc.

La lutte pour le pain quotidien amène la défaite de tout être faible ou maladif, ou doué de moins de courage, tandis que le combat que livre le mâle pour conquérir la femelle n'accorde le droit d'engendrer qu'à l'individu le plus sain, ou du moins lui fournit la possibilité de le faire. Mais le combat est toujours le moyen de développer la santé et la force de résistance de l'espèce et, par suite, la condition préalable de ses progrès.

Si le processus était autre, le progrès ultérieur s'arrêterait et il y aurait plutôt régression. En effet, comme les moins bons l'emporteraient toujours en nombre sur les meilleurs, si tous les individus avaient la même possibilité de survivre et de se reproduire, les moins bons se reproduiraient si rapidement que les meilleurs seraient finalement refoulés à l'arrière-plan. Il faut donc qu'une mesure corrective intervienne en faveur des meilleurs. La nature y pourvoit en soumettant les faibles à des conditions d'existence rigoureuses qui limitent leur nombre ; elle ne permet qu'à des survivants choisis de se reproduire ; elle opère alors une nouvelle et rigoureuse sélection en prenant pour critérium la force et la santé.

Si elle ne souhaite pas que les individus faibles s'accouplent avec les forts, elle veut encore moins qu'une race supérieure se mélange avec une inférieure, car, dans ce cas, la tâche qu'elle a entreprise depuis des milliers de siècles pour faire progresser l'humanité serait rendue vaine d'un seul coup.

En résumé, le résultat de tout croisement de races est toujours le suivant :

a) Abaissement du niveau de la race supérieure

b) Régression physique et intellectuelle, et, par suite, apparition d'une sorte de consomption dont les progrès sont lents, mais inévitables.

Amener un tel processus n'est autre chose que pécher contre la volonté de l'Éternel, notre Créateur.

[...]

Ici intervient, il est vrai, l'objection spécifiquement judaïque aussi comique que niaise, du pacifiste moderne : « L'homme doit précisément vaincre la nature ! »

[...]

En réalité, l'homme n'a encore vaincu la nature sur aucun point [...]

L'Aryen, fondateur de la civilisation [6]

Ce serait une vaine entreprise que de discuter sur le point de savoir quelle race ou quelles races ont primitivement été dépositaires de la civilisation humaine et ont, par la suite, réellement fondé ce que nous entendons par humanité. Il est plus simple de se poser la question en ce qui concerne le présent, et sur ce point, la réponse est facile et claire. Tout ce que nous avons aujourd'hui devant nous de civilisation humaine, de produits de l'art, de la science et de la technique est presque exclusivement le fruit de l'activité créatrice des Aryens. Ce fait permet de conclure par réciproque, et non sans raison, qu'ils ont été seuls les fondateurs d'une humanité supérieure et, par suite, qu'ils représentent le type primitif de ce que nous entendons sous le nom d'« Homme ». L'Aryen est le Prométhée de l'humanité ; l'étincelle divine du génie a de tout temps jailli de son front lumineux ; il a toujours allumé à nouveau ce feu qui, sous la forme de la connaissance, éclairait la nuit recouvrant les mystères obstinément muets et montrait ainsi à l'homme le chemin qu'il devait gravir pour devenir le maître des autres êtres vivants sur cette terre. Si on le faisait disparaître, une profonde obscurité descendrait sur la terre ; en quelques siècles, la civilisation humaine s'évanouirait et le monde deviendrait un désert.

L'État raciste eugénique [7]

Ce qui, au cours de l'histoire, a pu être germanisé avec profit, ce fut le sol conquis par nos aïeux l'épée à la main et colonisé par les paysans allemands. Dans la mesure où ils ont, en même temps, introduit un sang étranger dans le corps de notre peuple, ils ont contribué à faire naître le funeste émiettement de notre caractère ethnique, qui se manifeste par cet individualisme hypertrophié propre aux Allemands et dont, malheureusement, on va souvent jusqu'à faire l'éloge.

[...]

La notion fondamentale, c'est que l'État n'est pas un but, mais un moyen. Il est bien la condition préalable mise à la formation d'une civilisation humaine de valeur supérieure, mais il n'en est pas la cause directe. Celle-ci réside exclusivement dans l'existence d'une race apte à la civilisation.

[...]

La condition préalable mise à l'existence durable d'une humanité supérieure n'est donc pas l'État, mais la race qui possède les facultés requises.

[...]

L'État est un moyen de parvenir à un but. Son but est de maintenir et de favoriser le développement d'une communauté d'êtres qui, au physique et au moral, sont de la même espèce. Il doit maintenir, en premier lieu, les caractères essentiels de la race, condition du libre développement de toutes les facultés latentes de celle-ci. De ces facultés, une partie servira toujours à l'entretien de la vie physique et une autre partie à favoriser les progrès intellectuels. Mais, en fait, le premier est toujours la condition nécessaire du second.

[...]

Par suite, le but suprême de l'État raciste doit être de veiller à la conservation des représentants de la race primitive, dispensateurs de la civilisation, qui font la beauté et la valeur morale d'une humanité supérieure. Nous, en tant qu'Aryens, ne pouvons nous représenter un État que comme l'organisme vivant que constitue un peuple, organisme qui non seulement assure l'existence de ce peuple, mais encore, développant ses facultés morales et intellectuelles, la fait parvenir au plus haut degré de liberté.

[...]

Si le peuple allemand avait possédé, au cours de son histoire, cette unité grégaire qui a été si utile à d'autres peuples, le Reich allemand serait aujourd'hui le maître du globe. L'histoire du monde aurait pris un autre cours et personne n'est à même de décider si l'humanité n'aurait pas, en suivant cette route, atteint le but auquel tant de pacifistes aveuglés espèrent aujourd'hui parvenir par leurs piailleries et leurs pleurnicheries : Une paix non pas assurée par les rameaux d'olivier qu'agitent, la larme facile, des pleureuses pacifistes, mais garantie par l'épée victorieuse d'un peuple de maîtres qui met le monde entier au service d'une civilisation supérieure.

[...]

Celui qui parle d'une mission donnée au peuple allemand sur cette terre doit savoir qu'elle consiste uniquement à former un État qui considère comme son but suprême de conserver et de défendre les plus nobles éléments de notre peuple, restés inaltérés, et qui sont aussi ceux de l'humanité entière.

Par là, l'État connaît, pour la première fois, un but intérieur élevé. En face du mot d'ordre ridicule qui lui donnait pour rôle de veiller au calme et au bon ordre, afin de permettre aux citoyens de se duper mutuellement tout à leur aise, la tâche qui consiste à conserver et à défendre une espèce humaine supérieure, dont la bonté du Tout Puissant a gratifié cette terre, apparaît une mission vraiment noble.

Le mécanisme sans âme, qui prétend avoir sa raison d'être en lui-même, doit être transformé en un organisme vivant dont le but exclusif est de servir une idée supérieure.

Le Reich, en tant qu'État, doit comprendre tous les Allemands, et se donner pour tâche non seulement de réunir et de conserver les réserves précieuses que ce peuple possède en éléments primitifs de sa race, mais de les faire arriver lentement et sûrement à une situation prédominante.

[...]

Un État raciste doit donc, avant tout, faire sortir le mariage de l'abaissement où l'a plongé une continuelle adultération de la race et lui rendre la sainteté d'une institution, destinée à créer des êtres à l'image du Seigneur et non des monstres qui tiennent le milieu entre l'homme et le singe.

[...]

L'État raciste aura à réparer les dommages causés par tout ce qu'on néglige de faire aujourd'hui dans ce domaine. Il devra faire de la race le centre de la vie de la communauté ; veiller à ce qu'elle reste pure ; déclarer que l'enfant est le bien le plus précieux d'un peuple. Il devra prendre soin que, seul, l'individu sain procrée des enfants ; il dira qu'il n'y a qu'un acte honteux : mettre au monde des enfants quand on est maladif et qu'on a des tares, et que l'acte de plus honorable est alors d'y renoncer. Inversement, il professera que refuser à la nation des enfants robustes est un acte répréhensible. L'État doit intervenir comme ayant le dépôt d'un avenir de milliers d'années au prix duquel les désirs et l'égoïsme de l'individu sont tenus pour rien et devant lequel ils doivent s'incliner ; il doit utiliser les ressources de la médecine la plus moderne pour éclairer sa religion ; il doit déclarer que tout individu notoirement malade ou atteint de tares héréditaires, donc transmissibles à ses rejetons, n'a pas le droit de se reproduire et il doit lui en enlever matériellement la faculté. Inversement, il doit veiller à ce que la fécondité de la femme saine ne soit pas limitée par l'infecte politique financière d'un système de gouvernement qui fait, de ce don du ciel qu'est une nombreuse postérité, une malédiction pour les parents. Il doit mettre un terme à cette indifférence paresseuse, et même criminelle, qu'on témoigne aujourd'hui pour des conditions sociales permettant la formation de familles prolifiques, et se sentir le protecteur suprême de ce bien inappréciable pour un peuple. Son attention doit se porter sur l'enfant plus que sur l'adulte.

Celui qui n'est pas sain, physiquement et moralement, et par conséquent n'a pas de valeur au point de vue social, ne doit pas perpétuer ses maux dans le corps de ses enfants. L'État raciste a une tâche énorme à accomplir au point de vue de l'éducation. Mais cette tâche paraîtra plus tard quelque chose de plus grand que des guerres victorieuses de notre époque bourgeoise actuelle. L'État doit faire comprendre à l'individu, par l'éducation, que ce n'est pas une honte, mais un malheur digne de pitié, d'être maladif et faible, mais que c'est un crime par contre, et une honte, de déshonorer ce malheur par son égoïsme en le faisant retomber sur un être innocent : que, par ailleurs, c'est témoigner d'une disposition d'esprit vraiment noble et des sentiments humains les plus admirables, quand l'individu, souffrant d'une maladie dont il n'est pas responsable, renonce à avoir des enfants et reporte son affection et sa tendresse sur un jeune rejeton indigent de sa race, dont l'état de santé fait prévoir qu'il sera un jour un membre robuste d'une communauté vigoureuse. En accomplissant cette tâche éducatrice, l'État prolonge, au point de vue moral, son activité pratique. Il ne s'inquiétera pas de savoir s'il est compris ou non, approuvé ou blâmé, pour agir suivant ces principes.

Si, pendant six cents ans, les individus dégénérés physiquement ou souffrant de maladies mentales étaient mis hors d'état d'engendrer, l'humanité serait délivrée de maux d'une gravité incommensurable ; elle jouirait d'une santé dont on peut aujourd'hui se faire difficilement une idée. En favorisant consciemment et systématiquement la fécondité des éléments les plus robustes de notre peuple, on obtiendra une race dont le rôle sera, du moins tout d'abord, d'éliminer les germes de la décadence physique et, par suite, morale, dont nous souffrons aujourd'hui.

Car, lorsqu'un peuple et un État se seront engagés dans cette voie, on se préoccupera tout naturellement de développer la valeur de ce qui constitue la moelle la plus précieuse de la race et d'augmenter sa fécondité pour qu'enfin toute la nation participe à ce bien suprême : une race obtenue selon les règles de l'eugénisme.

Contre les doctrines juives et marxistes [8]

La doctrine juive du marxisme rejette le principe aristocratique observé par la nature, et met à la place du privilège éternel de la force et de l'énergie, la prédominance du nombre et de son poids mort. Elle nie la valeur individuelle de l'homme, conteste l'importance de l'entité ethnique et de la race, et prive ainsi l'humanité de la condition préalable mise à son existence et à sa civilisation. Admise comme base de la vie universelle, elle entraînerait la fin de tout ordre humainement concevable. Et de même qu'une pareille loi ne pourrait qu'aboutir au chaos dans cet univers au-delà duquel s'arrêtent nos conceptions, de même elle signifierait ici-bas la disparition des habitants de notre planète.

[...]

La nature éternelle se venge impitoyablement quand on transgresse ses commandements.

C'est pourquoi je crois agir selon l'esprit du Tout-Puissant, notre créateur, car :

En me défendant contre le Juif, je combats pour défendre l'oeuvre du Seigneur.

[...]

Comment est-il possible que les organes juifs aient été jusqu'en 1918, les fidèles valets d'armes de l'Angleterre en lutte contre le Reich allemand et que, tout d'un coup, ils commettent la félonie de suivre leur propre chemin ?

L'anéantissement de l'Allemagne était conforme aux intérêts, non pas de l'Angleterre, mais surtout des Juifs, de même qu'aujourd'hui l'anéantissement du Japon servirait moins les intérêts de l'État anglais que les vastes projets des chefs qui espèrent faire régner la domination juive sur le monde entier. Pendant que l'Angleterre fait tous ses efforts pour conserver sa position dans ce monde, le Juif prépare l'attaque qui lui permettra de conquérir ce même monde.

Il constate que les États européens sont déjà dans sa main des instruments passifs, qu'il les domine par le détour de ce qu'on appelle la démocratie occidentale ou bien directement par le bolchévisme russe. Mais il ne lui suffit pas de tenir l'Ancien Monde dans ses rets ; le même sort menace le Nouveau Monde. Les Juifs sont les maîtres des puissances financières des États-Unis. Chaque année, les forces productrices d'un peuple de cent vingt millions d'âmes passent un peu plus sous leur contrôle ; ils sont très peu nombreux ceux qui, à la grande colère des Juifs, restent encore absolument indépendants.

Avec une perfide habileté, ils pétrissent l'opinion publique et en font l'instrument de leur grandeur future.

Les meilleurs cerveaux de la juiverie croient déjà voir approcher le moment où sera réalisé le mot d'ordre donné par l'Ancien Testament et suivant lequel Israël dévorera les autres peuples.

S'il restait encore, au milieu du grand troupeau des pays dénationalisés et devenus colonies juives, un seul État indépendant, toute l'entreprise pourrait échouer à la dernière heure. Car un monde bolchévisé ne peut subsister que s'il embrasse tout le globe.

S'il reste un seul État possédant encore son énergie et sa grandeur nationales, l'empire mondial que veulent édifier les satrapes juifs sera vaincu, comme toute tyrannie ici-bas, par la force de l'idée nationale.

Or, le Juif sait trop bien que, s'il a pu, en s'adaptant pendant mille ans aux circonstances extérieures, saper par la base les peuples d'Europe et en faire des métis qui n'appartiennent plus à aucune espèce définie, il n'est pas à même de faire subir le même sort à un État national asiatique tel que le Japon. Il peut aujourd'hui singer l'Anglais, l'Américain et le Français, mais il ne peut combler le gouffre qui le sépare d'un jaune d'Asie. C'est pourquoi il tente de briser l'État national japonais avec l'aide d'autres États de même sorte, pour se débarrasser d'un adversaire dangereux, afin que ce qui subsistera d'autorité gouvernementale devienne, dans ses mains, un pouvoir régnant despotiquement sur des êtres sans défense.

Il redoute la présence d'un État national japonais dans son royaume juif de mille ans et désire que la ruine de cet État précède l'établissement de sa propre dictature.

Voilà pourquoi il ameute aujourd'hui les peuples contre le Japon, comme il le faisait précédemment contre l'Allemagne. Et il pourra arriver qu'au moment où la diplomatie anglaise continuera à se reposer sur l'alliance avec le Japon, la presse juive de langue anglaise prêchera la lutte contre cet allié et préparera contre lui une guerre d'extermination, au nom des principes démocratiques et en poussant le cri de ralliement : « À bas le militarisme et l'impérialisme japonais ! »

Voilà d'où vient l'insubordination du Juif en Angleterre.

C'est donc dans ce pays que commencera la lutte contre le danger que les Juifs font courir au monde entier.

Ici encore, le mouvement national-socialiste aura à remplir une de ses tâches les plus importantes :

Il doit ouvrir les yeux de notre peuple sur ce que sont les nations étrangères et ne cesser de lui rappeler quel est le véritable ennemi du monde actuel. Au lieu de prêcher la haine des peuples aryens, dont presque tout peut nous séparer, mais auxquels nous unissent la communauté du sang et les grandes lignes d'une civilisation identique, il dénoncera à la colère de tous l'ennemi malfaisant de l'humanité, dans lequel il montrera le véritable auteur de tous nos maux.

Mais il doit veiller à ce qu'au moins notre pays sache quel est son plus mortel ennemi et faire en sorte que le combat, mené par nous contre lui, soit comme une étoile annonciatrice des temps nouveaux qui montrera aux autres peuples la voie où ils doivent s'engager pour le salut d'une humanité aryenne militante.

Pour le reste, que la raison soit notre guide et la volonté notre force ! Que le devoir sacré qui dicte nos actes nous donne la persévérance et que notre foi reste pour nous la protectrice et la maîtresse suprême !

Espace vital allemand [9]

Le même sang appartient à un même empire. Le peuple allemand n'aura aucun droit à une activité politique coloniale tant qu'il n'aura pu réunir ses propres fils en un même État. Lorsque le territoire du Reich contiendra tous les Allemands, s'il s'avère inapte à les nourrir, de la nécessité de ce peuple naîtra son droit moral d'acquérir des terres étrangères. La charrue fera alors place à l'épée, et les larmes de la guerre prépareront les moissons du monde futur.

[...]

La politique extérieure de l'État raciste doit assurer les moyens d'existence sur cette planète de la race que groupe l'État, en établissant un rapport sain, viable et conforme aux lois naturelles entre le nombre et l'accroissement de la population d'une part, l'étendue et la valeur du territoire d'autre part.

De plus, on ne doit considérer comme rapport sain que la situation dans laquelle l'alimentation d'un peuple est assurée par les seules ressources de son propre territoire. Tout autre régime, durerait-il des siècles et des millénaires, n'en est pas moins malsain et, tôt ou tard, arrive à causer un préjudice, sinon la ruine, du peuple considéré.

Seul, un espace suffisant sur cette terre assure à un peuple la liberté de l'existence.

[...]

Aussi, nous autres nationaux-socialistes, biffons-nous délibérément l'orientation de la politique extérieure d'avant-guerre. Nous commençons là où l'on avait fini il y a six cents ans. Nous arrêtons l'éternelle marche des Germains vers le sud et vers l'ouest de l'Europe, et nous jetons nos regards sur l'Est.

[1] Extrait du film La Chute de Oliver Hirschbiegel © 2005.

[2] Adolf Hitler, Mon combat (Mein Kampf), 1924, Nouvelles Éditions Latines, Paris, 1934
(Traduction J. Gaudefroy-Demombynes et A. Calmettes) p. 50.

[3] Ibid, p. 171.

[4] Ibid, pp. 180, 181, 185.

[5] Ibid, pp. 283, 285, 286.

[6] Ibid, p. 289.

[7] Ibid, pp. 388-392, 394, 396, 400, 402.

[8] Ibid, pp. 71, 72, 636-638.

[9] Ibid, pp. 17, 640, 652.

Philo5
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