051013

Démission féministe et Féminisme-Masculisme

par François Brooks

Comme toute idéologie bien ficelée, le féminisme avait réussi à nous convaincre de son universalité. Depuis 40 ans, on s'y est engagé benoîtement, à reculons, ou activement. Il semble que l'heure des comptes ait sonné. La première génération d'enfants n'ayant jamais connu autre chose est aujourd'hui adulte. Ils peuvent maintenant penser par eux-mêmes et ils risquent d'être non moins sévères que nous l'avions été avec nos propres parents. Voici un son de cloche de madame Roseline Boucher que j'entends de plus en plus souvent :

« J'ai perdu mon père à l'âge du 5 ans » 

Comment les féministes ont-elles pu croire que leurs enfants se seraient contentés d'un seul parent? D'une demi famille? Comment cette entreprise fondamentalement individualiste a-t-elle pu nous faire gober qu'il soit légitime qu'elle s'approprie des enfants et de leur éducation? Nos enfants nous rappellent par leur présence que notre union, prolongée dans leur existence, c'est pour la vie. Père et mère pour toujours! Pour le meilleur et pour le pire... On ne divorce jamais de ses enfants.

Si le féminisme nous a ouvert les yeux sur de nombreux aspects de l'existence personnelle, dont notre droit au respect de la différence et de l'autonomie, il n'en reste pas moins que sans sa contrepartie masculine, – le masculisme – cette philosophie est incomplète. À la suite des percées féministes, les hommes se rendent comptent qu'ils sont aussi des êtres humains et qu'ils partagent les même besoins fondamentaux que les femmes : parentalité, autonomie, droit à la différence etc.

Évincés de notre paternité par la conjointe démissionnaire, avec Roseline Boucher, ce sont maintenant nos filles qui nous invitent à reprendre notre place d'homme et de père, auprès d'elles.

Philo5
                    Quelle source alimente votre esprit ?