051005

Les mensonges de Nathalie Villeneuve

par Héloïse Landry, St-Armand

[Témoignage d'abus d'une maison d'hébergement pour femmes au Québec sur une femme en détresse qui refuse l'endoctrinement anti-hommes.]

Ce courriel est très important pour moi. En avril 2003, j'ai connu personnellement la directrice du Centre d'hébergement de la Maison Hina. Bien qu'elle défende la cause des femmes, elle et certaines intervenantes m'ont harcelée durant mon séjour là-bas avec des interrogatoires, des contre-interrogatoires, la signature d'un contrat avec des conditions discriminatoires sous peine d'expulsion et finalement... une expulsion au bout de trois semaines de séjour... J'étais stupéfaite de voir Nathalie Villeneuve, directrice de la Maison Hina de St-Jean-sur-Richelieu (où il y a eu un meurtre il y a quelques années) apparaître en grande défenderesse des femmes [1] qu'elle dit fréquenter et connaître la souffrance. J'ai eu du mal à dormir jeudi dernier, mon passé m'a rattrapée... Croyez-moi.

Mon passage dans cette maison à tendance féministe s'est avéré un calvaire. Ma détresse psychologique s'est intensifiée. Je devais me soumettre et avaler un discours tout cuisiné sur les hommes et la violence alors que j'allais là pour un répit, PAS PARCE QUE J'ÉTAIS EN DANGER DE MORT. J'ai été volée par une junky le 3e jour (35$ en poche), agressée à tort par une schizophrène. À cause de ma foi (catholique), elles ont tout fait pour me faire signer un document tellement discriminatoire qu'elles ont finalement rayé au marqueur noir (pour ne plus la rendre lisible) une clause après que je leur ai dit que selon la Charte des droits et libertés, cette mesure était abusive et discriminatoire.

J'ai craqué. J'ai fait une crise de nerfs où je pleurais en boule et criais une souffrance sans nom. Elles m'ont envoyée en ambulance à l'urgence de l'Hôpital du Haut-Richelieu où le médecin a constaté que je n'avais AUCUN PROBLÈME. SEULEMENT UN STRESS INTENSE RELIÉ À MON HÉBERGEMENT. La course d'ambulance m'a coûté 250$ et Hina a refusé de payer. J'étais alors sur l'assistance sociale et démarrais ma vie avec ma petite fille de 3 ans. Bel héritage!

J'ai parlé de mon histoire autour de moi et j'ai entendu plusieurs cauchemars comme le mien provenant de ce centre pour femmes. Je n'ai jamais porté officiellement plainte mais je me demande encore si je le devrais. Si vous les aimez, n'y envoyez pas vos amies... J'ai dit aux intervenantes et à la directrice qu'elles reproduisaient un modèle de VIOLENCE INSTITUTIONNALISÉE bien pire que celle que j'avais vécue avec mon ex-conjoint. La même semaine, elles m'ont foutu dehors...

Je suis encore troublée et je voulais que mon histoire soit connue ouvertement. L'ex-conjointe de mon chum est passée par le même centre. Elle, le lavage de cerveau lui a tellement bien réussi que depuis dix ans, elle refuse l'accès des enfants à mon conjoint. Elle fait tellement d'aliénation aux enfants qu'un récent rapport psychosocial révèle 2 ans de retard de développement. Elle nous a envoyé les policiers à Noël et refuse que nous les recevions chez nous. Nous ne savons pas comment gérer cette situation. Nous travaillons ensemble dans le milieu de l'enseignement et madame est sur le bien-être social depuis 10 ans. Elle a accès à tous les appuis sociaux sauf l'essentiel, celui de la rééducation en matière relationnel. Ses enfants sont poqués.

Que pouvons-nous faire sauf demeurez impuissants? Ces histoires sont réelles et se vivent chaque jour au QUÉBEC dans le silence des drames humains.


[1] À l'émission Pied de biche « Violence chez les femmes », animée par Anne-Marie Dussault diffusée le 29 septembre 2005 à Télé-Québec.

Philo5
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